Les micro-sondes de Neosens chassent les bactéries dans les milieux liquides

Dernièrement, l’entreprise toulousaine fondée en 2001 par Laurent Auret se sera particulièrement distinguée. Elle figure dans le classement Cleantech 100 de Guardian/Libray House, et elle a également été sélectionnée comme étant l’une des entreprises les plus prometteuses dans le domaine des cleantechs en Europe. Et cela, dans le cadre du CVF 2008 (Cleantech Venture Forum) qui se tiendra en Autriche le 29 septembre prochain, où elle présentera son activité aux participants.

Neosens est un spécialiste des technologies Microsystèmes (MEMS) adaptée à la surveillance et à la mesure de la qualité de l’eau (en particulier, les phénomènes d’encrassement dans les procédés industriels).

Les solutions basées sur les sondes MEMS d’une taille micrométrique de Neosens permettent de détecter la présence de biofilm, tartre ou oxygène dissous dans les processus industriels tels que les systèmes de refroidissement, les tours aéro-réfrigérées, l'industrie du papier, l'industrie alimentaire, et les eaux ultra pures. Avec pour objectif notamment de minimiser les rejets chimiques, de prolonger la durée de vie des équipements industriels, et d'éviter la propagation des bactéries, à l'origine de risques de santé publique.

Un tour de table de 2,5 M€

Les phénomènes d'encrassement liés à la formation de biofilm ou de tartre sont des problèmes majeurs entraînant des coûts qui se chiffrent en milliards d'euros dans les systèmes de refroidissement, ou les industries de processus.

La société toulousaine propose des gammes allant des capteurs aux systèmes pilotés par ordinateur permettant la mesure en ligne, in-situ, et en temps réel :

- la gamme Neosens FS pour mesurer la formation d'encrassement (Biofilm, tartre),
- la gamme Neosens DO pour mesurer l'oxygène dissous dans le traitement des eaux ultra pures.

En février 2008, Neosens a clôturé un financement en capital de 2,5 millions d’euros. Le groupe d’investisseurs, dirigé par Sofinnova Partners, est constitué du fonds belge Capricorn Cleantech Fund et de Galia Gestion. ICSO Private Equity et IRDI, initialement actionnaires, ont renouvelé leur confiance en réinvestissant dans la société Neosens.