jeudi 29 mai 2008

La tondeuse solaire robotisée de Husqvarna disponible en France

Elle est baptisée Automower. C’est la tondeuse conçue par le Suédois Husqvarna, le premier fabricant mondial de matériels pour le jardin. Annoncée en mars dernier, elle est désormais disponible sur le marché français.

Première particularité de l’engin, elle est automatique. Délimitez un périmètre de pelouse à tondre, à l’aide d’un câble périphérique. Silencieuse, capable de couper 100 m2 par heure, elle est munie de capteurs qui, lorsqu’ils détectent le câble, intiment au robot de faire machine arrière, lequel emprunte alors un nouveau chemin de tonte. Voir la démonstration en cliquant ici.

Deuxième particularité, Automower est hybride, solaire et électrique. Son autonomie est de 40 minutes. Après extinction des batteries, il faut les recharger pendant une durée de 40 minutes également. Mais, les jours de grand soleil, l’énergie captée par ces cellules solaires permet à la tondeuse de rallonger son autonomie de 50%.

Le PDG du fabricant, Bengt Andersson, explique que l’engin est à 90% recyclable et qu’un gazon entretenu avec Automower n’a pas besoin de traitement à base d’engrais, puisque la coupe de l’herbe est extrêmement fine, ce qui constitue de facto un engrais naturel.

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lundi 26 mai 2008

L’informatique verte, c’est aussi une affaire de compensation

Les sirènes du « Green-it » n’ont pas tardé à enivrer les acteurs de l’industrie informatique. Frappés subitement d’une prise de conscience énergétique, ils sont rares à ne pas communiquer sur la problématique de l’informatique verte. Cette année, les évènements sur le sujet se multiplient. Quelques exemples : le forum Green IT 08 s’est tenu les 7 et 8 mai dernier à Londres et a attiré plus de 500 participants ; le 29 mai prochain à Paris (Hotel Le Parc), IDC organise une conférence intitulée : « La DSI au cœur de la performance énergétique ». Ces réflexions sont fort louables, mais qu’en est-il du passage des bonnes intentions à l’action ? Là, il est trop tôt pour dresser un bilan. Les études accouchent de résultats divergents. D’un côté, d’après Bell Micro (« Passing The Green IT Buck »), 79% des 350 décideurs informatiques britanniques interrogés affirment avoir échoué dans la mise en place d’une gouvernance green-it, et 91% d’entre eux indiquent ne pas être parvenus à allouer un budget spécifique pour ces nouveaux enjeux. D’un autre côté, dans son dernier baromètre trimestriel « Green progress in entreprise IT », Forrester montre que la prise en compte des questions écologiques serait en nette hausse dans le secteur IT : 38%, contre 25% en avril 2007, des entreprises sondées ont introduit dans leur processus de sélection de produit le critère « vert ».

L’informatique au service de l’économie positive

Par définition, l’informatique comporte deux volets, l’un matériel, l’autre immatériel. Sur le premier, les fabricants de matériels – constructeurs, fondeurs,… - s’échinent à optimiser le ratio puissance/watt de leurs équipements. Les uns après les autres, ils affichent de nouveaux systèmes, dont les gains en termes de consommation d’énergie sont significatifs. A cet égard, les outils de virtualisation sont rois et les logiciels d’administration de système progressent dans l’allocation de ressources et veillent à désactiver toute unité de calcul « allumée » mais inactive.

Sur le second volet immatériel, moins visible, le green-it contribuera de façon tout aussi efficace à l’ére de l’«éco-business ». Tout comme elle a largement favorisé le développement de l’ère industrielle et celle de l’automatisation à outrance, l’informatique constituera l’un des piliers de la nouvelle future économie, celle que l’on qualifie de « positive ». Une économie dont la croissance respecte l’environnement. Les apports de l’informatique immatérielle, de par ses innovations technologiques ou de service, sont potentiellement gigantesques, voire infinis : modélisation de chaînes logistiques intégrant l’empreinte carbone, gestion des achats responsables (sourcing de fournisseurs verts), automatisation de l’étiquetage énergétique des produits, logiciels de mesure de la consommation de bâtiments, guide d’achat de produits responsables sur internet…

Au point que, sans l’informatique, il semble illusoire de passer à cette économie positive, qui consomme de l’énergie tout en oeuvrant à la mise en place de système de compensation environnementale. D’ailleurs, de même qu’ont été mises en place les règles du polleur-payeur avec les quotas d’émission de carbone, il serait fort intéressant globalement de mettre l’empreinte écologique de l'informatique matérielle en regard des contributions de son volet immatériel, de toutes sortes, à l’environnement ! La balance serait au moins équilibrée...

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vendredi 23 mai 2008

Energie centralisée, énergie personnelle : vers un modèle hybride

Il devient de plus en plus évident de dessiner un parallèle entre l'évolution des réseaux informatiques et celle des réseaux de diffusion de l'énergie.

Avant les années 80, les calculs informatiques étaient centralisés et hébergés sur d'énormes machines (mainframes ou grands systèmes). En 1981, le Personal Computer, le célèbre PC, faisait son apparition : il bouleversera ce modèle concentré. Au point qu'il est possible aujourd'hui de bâtir des architectures de supercomputing - ce qu'on appelle des grilles de calcul ou grid - en reliant des millions d'ordinateurs personnels et en tirant parti de leur puissance en sommeil.

Le monde de l'énergie prend le même chemin. A côté des centrales de production d'électricité commencent à cohabiter des micro-générateurs d'énergie personnelle : petit éolien, capteurs solaires...

Comme pour les grilles de PC, il sera à l'avenir possible d'imaginer un modèle décentralisé de production d'énergie en plaçant en réseau les systèmes de production d'électricité des particuliers.

C'est l'idée - certes pas nouvelle, mais qui pourrait se concrétiser et se répandre désormais plus massivement - développée par Maximilien Rouer dans sa dernière chronique parue dans La Tribune.

La chronique de Maximilien Rouer :

"Après l'informatique, l'énergie et l'eau en réseau"

Pour Maximilien Rouer, PDG de BeCitizen, un réseau mondial permettra demain d'utiliser et de mettre en réseau la capacité de chaque surface à capter de l'énergie, que ce soit pour produire de l'électricité, de la chaleur, de la biomasse, ou traiter des pollutions.

Demain, un réseau mondial permettra d'utiliser et de mettre en réseau la capacité de chaque surface à capter de l'énergie, que ce soit pour produire de l'électricité, de la chaleur, de la biomasse, ou traiter des pollutions.

Lors de la naissance de l'informatique, après la Seconde Guerre mondiale, les spécialistes imaginaient un monde futuriste géré par quelques mégaordinateurs, reliés aux hommes par des milliards de terminaux sans intelligence. En 1951, un mathématicien de Cambridge, Douglas Hartree, expliquait dans la revue American Scientist que nul n'aurait jamais besoin d'ordinateur individuel et que tous les calculs qui seraient jamais nécessaires au Royaume-Uni pourraient être effectués sur trois ordinateurs alors en cours de fabrication - cette opinion, dominante à l'époque, sera plus tard attribuée, sans doute à tort, au président d'IBM.

En 2008, le monde compte plus de 800 millions d'ordinateurs individuels et 1,35 milliard de cerveaux humains connectés à Internet. Les mégaordinateurs existent toujours pour servir les besoins de projets scientifiques ou de multinationales mais une myriade d'ordinateurs personnels connectés par Internet s'ajoute à cette informatique centralisée. Les deux réseaux coexistent, se nourrissent mutuellement et renforcent la capacité de calcul du tout, ainsi que sa résistance systémique. C'est ainsi que le World Community Grid, sponsorisé par IBM, permet à la communauté scientifique d'accéder à des milliers de PC individuels et d'utiliser le temps de dormance de chaque machine pour des projets scientifiques nécessitant de grosses puissances de calcul. Grâce à cette "informatique répartie", 44 nouveaux traitements pour la variole ont pu être découverts en moins de trois mois...

L'énergie, l'eau et les déchets suivent la même tendance. Les solutions centralisées de fourniture de telles utilities ont encore de beaux jours devant elles mais elles vont de plus en plus coexister avec des solutions décentralisées. À côté des centrales thermiques, dont la puissance se compte en centaines ou milliers de mégawatts, se développent des milliers d'unités décentralisées qui vont de quelques kW (pour une pompe à chaleur ou des panneaux solaires individuels) à quelques MW (pour une grande éolienne). Les mêmes technologies peuvent d'ailleurs fonctionner en mode "central" - par exemple, un champ regroupant 20 éoliennes de 2 MW chacune - ou en mode "réparti" - par exemple, 2.000 éoliennes de 20 KW chacune, installées sur des toits ou sur des lampadaires d'autoroutes, qui fournissent la même puissance mais sur un territoire plus grand. En février 2008, EDF a créé une filiale Énergies Nouvelles réparties: un petit pas vers une mutation que certains voient comme un changement de société.

Jeremy Rifkin décrit ainsi un monde où chacun est tour à tour producteur et utilisateur d'énergie selon les moments de la journée. Le réseau informatique pourrait alors fonctionner en synergie avec un réseau d'échange d'énergie, permettant d'identifier en permanence qui est demandeur ou offreur.

De même, les grandes centrales de traitement et d'épuration d'eau, en amont et en aval des villes, qui peuvent traiter les effluents de plusieurs centaines de milliers d'habitants, sont amenées à cohabiter avec des solutions plus légères, au niveau individuel, ou des bâtiments de quelques centaines de logements. Ces solutions réparties ont plus d'un atout. Demandant moins d'investissement, elles sont adaptées aux pays émergents. Leur impact est plus facile à maîtriser, et peut être même positif pour l'environnement lorsqu'elles reposent sur le vivant, comme les jardins filtrants de la société Phytorestore. La même logique est à l'oeuvre pour les déchets solides - qui ne sont que des matières premières transformées. Aujourd'hui regroupés dans des décharges, ils seront de plus en plus valorisés dans des unités de retraitement, permettant par exemple de transformer les matières organiques en biogaz ou compost, soit au niveau local, soit au niveau individuel.

Ces solutions "réparties" vont conquérir la sphère matérielle au côté des solutions "centralisées", pour les mêmes raisons qui ont permis aux PC et à Internet de conquérir la sphère immatérielle : elles décuplent l'efficacité des réseaux en étant légères, autonomes, efficaces, pratiques et adaptables...

Leur développement couvrira le moindre centimètre carré de surface exposée au soleil, au vent, ou au contact d'une source froide ou chaude - autant d'actifs aujourd'hui dormants et demain exploités. Tout comme le World Community Grid permet de valoriser les moments de dormance de milliers de PC, demain, un réseau mondial permettra d'utiliser et de mettre en réseau la capacité de chaque surface à capter de l'énergie, que ce soit pour produire de l'électricité, de la chaleur, de la biomasse, ou traiter des pollutions.

Ces technologies, perçues aujourd'hui comme des équipements immobiliers, vont évoluer vers des équipements mobiliers, voire vers des consommables, avec des cycles de renouvellement plus courts. Au même titre que la loi de Moore prédisait dans les années 1975 le doublement de la capacité des microprocesseurs tous les deux ans, l'efficacité des technologies de captage et de stockage de l'énergie solaire sous toutes ses formes (y compris le vent, la houle et la biomasse) va augmenter rapidement à l'avenir. 80 % des bâtiments du monde de 2050 restent à construire.

Lire l'article complet

Maximilien Rouer, PDG de BeCitizen, co-auteur avec Anne Gouyon de "Réparer la planète. La révolution de l'économie positive" (Lattès-BeCitizen) - www.reparerlaplanete.com

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lundi 19 mai 2008

Le mur végétalisé modulaire d'Heliotrope primé à Start West 2008


Lauréate du Concours National du ministère de la Recherche en juin 2007, la jeune entreprise Heliotrope est issue de l'incubateur Angers Technopole située au sein de Végépolys, le pôle de compétitivité qui rassemble ce qui se fait de mieux dans le végétal au niveau mondial.

Elle a présenté son projet de mur végétalisé à Start West 2008. Le jury a été séduit par le projet et a décerné à ses porteurs, Laurent Heine (à droite sur la photo) et Philippe Huet, le prix de la Région Pays de Loire.

Avantage d'Heliotrope, qui est aussi l'un des atouts de celui de son principal concurrent Greenwall (également français), son système est constitué de panneaux modulaires qui peuvent être mis en culture avant l'installation. Il faut 3 mois pour préparer la culture d'un panneau de 1,2 m x 1,2 m.

Moins d'opérations de maintenance, moins de CO2

La start-up entend se distinguer par une installation simple : les panneaux viennent se fixer sur les rails en aluminium préalablement posés sur le mur existant. Des joints d'étanchéité se clipsent sur les panneaux prévégétalisés.

Cette innovation est-elle propre ? Un argument que son concurrent ne manque pas de mettre en avant (culture bio très économe en eau, isolant thermique, absorbant phonique).

Pour réduire son empreinte carbone, Heliotrope prévoit notamment d'améliorer son mécanisme d'irrigation : alors qu'il repose actuellement sur un arrosage en circuit fermé qui nécessite le passage régulier de techniciens de maintenance dont les déplacements émettent du dioxyde de carbone, il devrait être remplacé par une irrigation contrôlée et déclenchée par un dispositif électronique (capteur planté dans le substrat). De sorte de consommer le volume d'eau utile et pas plus.

Autre apport au développement durable d'Heliotrope, les fondateurs ont étudié la meilleure façon d'optimiser le transport du mur végétal. Une fourgonnette classique pourra transporter jusqu'à 32 panneaux précultivés.

Pour se développer, la jeune entreprise recherche 150 K€. Elle anticipe un chiffre d'affaires pour 2008 de 200 K€ et de 500 K€ pour 2009.

La jeune pousse angevine participe à l'appel d'offre lancé dans le cadre du projet Terra Botanica, le premier parc ludique et pédagogique intégralement consacré au végétal, sur 11 hectares avec 40 attractions et animations et 4 grands parcours thématiques.

Pour plus de détails sur cette innovation, consultez les caractéristiques techniques du système Heliotrope.

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L'innovation, responsable par définition

Participant à la table ronde intitulée "Energies nouvelles et environnement : quelles sont les véritables opportunités pour les investisseurs ?", qui s'est déroulée à Nantes les 13 et 14 mai 2008 lors de la 8ème édition de Start West, Marc Dufau, chargé d'affaires environnement et énergies nouvelles chez OSEO, a tenu à souligner en introduction de sa prise de parole que "la définition de l'innovation, donnée par l'Agence Française de Normalisation (Afnor), s'était élargie pour prendre en compte la dimension responsable.

C'était le thème du dossier d'Oseo publié sur son site en décembre 2007 et titré : "Développement durable : une valeur responsable.

En voici un long extrait :

OSEO a élargi sa définition de l’innovation dans les critères d'attribution de l'aide à l'innovation. Cette définition prend désormais en compte ce qui relève de «l’innovation responsable».

L’acception plus large de l’innovation appréciée par l’établissement peut stimuler dans le domaine environnemental des approches nouvelles pour l’entreprise telles que l’éco-conception, la mise en oeuvre de technologies propres, les approches d’analyse de cycle de vie... Approches qui se traduisent souvent par une réorganisation interne de l’entreprise et une modification dans ses relations avec ses partenaires et clients.

L’aspect diffusant des technologies environnementales est par la-même encouragé auprès d’acteurs industriels dans les domaines de la chimie, les transports, le bâtiment, la mécanique, etc. Qu’il s’agisse de transformer un procédé de production pour le rendre plus propre, d’acquérir, d’utiliser et d’adapter des logiciels spécialisés facilitant par exemple un management environnemental de l’entreprise, de former le personnel à des techniques et pratiques nouvelles mises en place dans l’entreprise... OSEO peut soutenir ces démarches.

Les projets de R&D du secteur de l’environnement soutenus par OSEO (via l'aide à l'innovation) comprend majoritairement les PME agissant dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et des déchets. En 2006 par exemple, OSEO a attribué 11,5 M€ aux PME innovantes du secteur. Les prochains bilans sectoriels d'OSEO permettront de mieux observer les diverses branches concernées par ces aides. Toutefois, une étude réalisée en 2003 indiquait que hors environnement, le reste des aides attribuées à des innovations liées au développement durable allait pour 14% à l’énergie thermique, pour 12% à la mécanique, pour 1% à la métallurgie, pour 39% à la chimie, pour 17% à l’agriculture, pour 3% à l’industrie textile et pour 14%, aux transports. Selon Marc Dufau, chargé de l’environnement à la direction de l’innovation d’OSEO, « ces tendances restent significatives de la tendance actuelle ».

Soutenir l'innovation responsable de façon transversale dans l'ensemble des projets

La stratégie d’OSEO est progressivement de soutenir l’innovation responsable de façon transversale.. « Il y a deux manières de voir les choses, commente Marc Dufau. Soit les entreprises vivent la question du développement durable comme une contrainte, soit elles s’en saisissent à bras le corps et cherchent à comprendre ce que ça peut leur rapporter en termes qualitatifs et financiers. En tout cas pour OSEO, il faut que les investissements se traduisent aussi par un avantage concurrentiel ».

De façon corrélaire, les approches visant à « accélérer les ruptures technologiques, à "mettre le paquet" sur les technologies où existent des enjeux majeurs et consensuels » sont essentielles. Elles font d’ailleurs l’objet de coopérations avec d’autres institutions, comme l'Ademe. L'intégration de l'AII au sein d'OSEO innovation à partir de janvier 2008, focalisera encore davantage l'attention d'OSEO sur les projets stratégiques industriels, collaboratifs (cf. projet Solar Nano Crystal)

Par ailleurs, OSEO tient également à pérenniser voire stimuler, dans les domaines environnement et énergie les conventions qui pourraient être passées avec les acteurs régionaux, qu’il s’agisse des conseils régionaux eux-mêmes, ou des Réseaux de développement technologique (RDT) ou tout autres réseaux thématiques pouvant exister sur le terrain.

Dans une période portée par les travaux du Grenelle de l’environnement et par les mesures présentées par le président de la République le 25 octobre 2007, la stratégie d’OSEO pour soutenir l’innovation responsable, éco-conception par les PME est plus que jamais d’actualité. Le programme de Lisbonne lancé par l'Union européenne pour 2008-2010 intégre cette dimension environnementale qui sera également l'un des enjeux de la présidence française à partir de juillet 2008.

Lire le dossier >>

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mardi 13 mai 2008

7 projets cleantech à Start West 2008 !


La 8ème édition de Start West ouvre ses portes aujourd'hui 13 mai 2008 à la Cité des Congrès de Nantes et les refermera demain soir.

Deux jours pendant lesquels les 28 projets innovants, sélectionnés dans une liste de départ de plus de 50 dossiers de candidature, seront présentés à un public d'investisseurs.

Au total, l'aide financière attendue par l'ensemble de ces porteurs de projet s'élève à 30 millions d'euros.

Les projets TIC et logiciels restent majoritaires - 15 sur 28 -, mais il faut remarquer l'entrée en force des projets cleantech : 7 start-up, en amorçage ou en développement, défileront devant le parterre de capital-risqueurs.

Les 7 projets cleantech :

  • Algosource Technologies (développement et valorisation des procédés industriels des micro-algues),
  • Eelis (gestion des équipements individuels de production d’énergie),
  • Enerfi (société de services dédiée aux énergies renouvelables),
  • Heliotrope, Prix de la Région Pays de Loire (conception et vente de solution brevetée de murs végétalisés modulaires),
  • Litelis (fournisseur d’énergie verte (électricité et/ou chaleur) grâce au procédé Orgawatt pour la gazéification à puissance variable de biomasses et de déchets solides,
  • Oseris (coordination, realisation, exploitation de centrals de production d’électricité d’origine photovoltaïque),
  • Puraqua (fabrication d’une micro-station de traitement et de production d’eau potable à partir de la technologie avancée MDWP).

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lundi 5 mai 2008

TechnoSpin lève 8 millions de dollars

TechnoSpin, une start-up israélienne fondée en 2004, vient de lever 8 millions de dollars auprès du fonds américain 21Ventures LLC. La jeune entreprise développe et construit une nouvelle génération de turbines éoliennes.

Les turbines de TechnoSpin ne sont pas limitées aux régions avec de forts vents, mais peuvent aussi fonctionner dans pratiquement tous les autres endroits du monde et utiliser les vents avec une vélocité à partir de 3 m/s.

Les avantages des turbines éoliennes de TechnoSpin :

  • Adéquation à tous types de vents, forts, faibles, instables
  • Coûts faibles de construction et d'opération
  • Plusieurs systèmes peuvent être facilement combinées dans un réseau local
  • Approprié aux systèmes hybrides éoliennes/solaires
  • Facile à installer sur les bâtiments résidentiels et commerciaux

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vendredi 2 mai 2008

Bientôt une éolienne dans son caddie ?


Pour les amoureux du paysage, une éolienne, c'est laid, ça fait du bruit. Pour les agriculteurs, ça perturbe le cheptel. Pour les architectes des bâtiments de France, ça nuit au patrimoine immobiler.

Alors, voilà un objet (photo : Starck Network) qui mérite qu'on s'y attarde, et qui pourrait réconcilier ces râleurs avec les énergies renouvelables. Ce n'est encore qu'un prototype, mais il est porteur de belles promesses.

Philippe Starck, en partenariat avec le groupe italien Pramac (un fabricant de groupes électrogènes), a présenté jusqu'au 1er mai 2008 à Milan lors de la manifestation Green Energy Design sa dernière création : une éolienne très design de taille réduite (5 m de hauteur environ posée sur un socle de 6x6 m), avec moteur intégré, au fuselage argenté ou transparent et aux lignes épurées... A exposer "en toute discrétion" dans son jardin.

Ce bijou écologique et technologique dont l'une des vocations est d'amener les énergies renouvelables à la grande consommation pourrait voir le jour en septembre prochain, commercialisé aux alentours de 300-400 euros et disponible en 6 tailles différentes.

Le créateur français poursuit là sa voie de prédilection : le design démocratique. Il serait sur le point de finaliser un projet de panneau solaire transparent et imprimé de dessins...

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jeudi 1 mai 2008

Le moteur de recherche d'emploi Moovement se met au vert


Le déjà célèbre moteur de recherche d'emplois propose depuis fin avril une déclinaison de son site pour le domaine de l'environnement. Le nouveau moteur écolo baptisé http://www.eco.moovement.fr/ a été créé en partenariat avec GoodPlanet.org, l’association présidée par Yann Arthus Bertrand, France 5, l’APEC, Laneo, DirectEnergie, BmyKey et DDMagazine.


Il affiche dès son ouverture des milliers d'offres référencées. Les utilisateurs familiers de Moovement.fr retrouveront sur eco.moovement la même ergonomie que le site parent.

Le développement durable revêt intrinsèquement une dimension sociale qui débouche sur la notion d'emplois durables. On prévoit que le secteur environnemental va recruter en masse dans les prochaines années - certains prédisent déjà que les bras vont manquer. Alors, on ne peut que saluer cette nouvelle initiative en elle-même responsable...

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