Cette start-up fondée en 2003 par Jonathan Wolfson (à gauche sur la photo. Crédit : Chronicle/Michael Macor) et Harrison Dillon, a levé 25 millions de dollars. Elle se spécialise dans la synthèse microbiologique à partir de micro-algues (le plancton marin). L’éco-innovation majeure de Solazyme consiste dans la méthode de croissance de ces micro-algues. Elles ne poussent pas à la lumière du soleil sous l’effet de la photosynthèse, mais dans l’obscurité totale, dans des cuves hermétiques, où elles se nourrissent de sucres de fermentation.
Ainsi nourri, Solazyme a découvert que le plancton marin convertissait ces sucres en huiles (lipides) de différentes sortes, l’une d’entre elles servant de base à la production de biocarburant. « Pour obtenir du sucre, il faut exploiter des ressources végétales comme la canne à sucre, tempère Olivier Lépine, directeur de Alpha Biotech et cofondateur d’Algosource Technologies. Ce qui nuit aux perspectives environnementales. » Reste que Solazyme a obtenu ce qu’il a baptisé le SolaDiesel, un diesel dont les fondateurs assurent qu’il fonctionne avec tous les moteurs diesel existant sur le marché. Il a été testé sur une Mercedes Benz C320 en janvier dernier. Les dirigeants estiment à 2 ou 3 ans la durée nécessaire avant d’entrer dans une phase industrielle de production de son biodiesel.
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