La Grèce. Voilà ce qu’ont en commun le terme « piézoélectricité » et Andrew Charalambous. Le premier tient son étymologie du mot grec « piézein » qui signifie presser, appuyer. Le second est d’origine grec-chypriote. Président de l’organisation Club4Climate, ce millionnaire (donateur du camp conservateur Tory lors de la dernière élection municipale à Londres) est le propriétaire de la première boîte de nuit écologique qui ouvrira ses portes au public londonien le 10 juillet prochain à Kings Cross au Bar Surya sur Pentonville Road.
L’idée d’un « eco-nightclub » semble un peu ridicule. Mais le projet de M. Charalambous exploite un phénomène courant dans l’industrie : la piézoélectricité. Qui plus est, une autre discothèque similaire devra voir le jour cette année à Rotterdam.
La contrainte mécanique que la pression exerce sur un matériau piézoélectrique génère des charges électriques. Dans le cas de la boîte de nuit, le sol de la piste de danse est recouvert de cristaux, qui, sous la pression des pas bondissants des « nightclubeurs », génèrent un courant électrique. L’énergie électrique engendrée est stockée dans des batteries. D’après le propriétaire de la boîte, elle pourrait couvrir jusqu’à 60% des besoins électriques de la discothèque.
Dommage que le punk soit passé de mode. De bons pogos à répétition, et les lumières scintilleront jusqu’au bout de la nuit.
Lire l'article du Daily Mail.
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